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Colonisation furtive

" Ici Charlie, en direct du Flyghter qui fait une descente pour aller voir ces chers colons de Gémia Prime.

-Ok Charlie, arrête de faire le con, tu quittes pas lescadron tant que ten as pas eu lordre par le commandant.

-Fait chier ! Quest-ce quon semmerde à faire ces putains de rondes alors quil y a aucun danger dans les parages ?

-Cest pas une raison pour ce croire à labri de tout ! Tu reste ici, un point cest tout

-Commandant, je demande une permission daller faire une descente sur cette planète histoire de me changer les idées ; ce crétin dArtgens ne sait pas ce que cest que de faire une ronde de plus de 10 heures sans sarrêter lui, il vient à peine dêtre détaché à lescadron il y a 2 heures.

-Très bien Charlie, allez faire un tour.

-Merci commandant. Yahou !!!!!!! Ici Charlie en descente pour se changer les idées !

-Mais commandant

-Taisez-vous Artgens ; jen ai marre de ces jérémiades ! Il va nous foutre la paix et puis cest tout. Après tout cest vrai que 10 heures de vol non-stop ça use, même si la Stéromine aide à tenir le coup. Et puis Charlie est un bon pilote et un bon soldat, il ne tardera pas.

-Mais commandant, le règlement

-Le règlement !? Bordel Artgens, quand vous aurez autant de galons que moi, vous viendrez men reparler !

-Très bien commandant. Escadron, on continue la ronde ! "

Mon ombre descendait telle une flèche, transperçant ce ciel aux lueurs étrange dû aux quatre soleils alentour, pour rejoindre au plus vite une base de ravitaillement histoire de se réhydrater et de se dégourdir les jambes quelques minutes. Notre colonie navait pas subit dattaque depuis des mois, trois ou quatre il me semble. Vous ne pouvez imaginer ce que cest que le repos après dincessants combats contre les flottilles Zergs dû à la quantité non négligeable de ressources de Gémia Prime. Mais ils ont finalement cessé le combat vu le nombre de leurs pertes. Cela nous a paru étrange venant des Zergs, mais comme ils nont pas montré signe de représailles, nous avons passé ces derniers mois dans un pseudo paradis.

Le sol se rapprochait maintenant très vite. Je tirais sur le manche pour redresser le Flyghter, le si joli nom que jai attribué à mon vaisseau. Un sifflement strident de lair ponctua ce redressement. Je volais approximativement à 350 km/h en position darrimage car à cette vitesse, bien quelle soit amplement réduite par rapport à celle de croisière, on arrive très vite sur son objectif, ici une base avancée de repos sur le flan Ouest de la planète. Je ne devrais plus tarder à apercevoir le spatioport de la base. Soudain, le Flyghter eut un sursaut et mon indicateur danomalies faisait clignoter en rouge vif laile droite de lappareil sur un petit schéma très représentatif de lombre. Dans les secondes qui suivirent, je fis demi-tour en pensant quun connard de marine sétait amusé à tirer un bychar et que jétais passé au mauvais moment. Mais aucun signe de mouvement en visuel ni au radar.

" Quest-ce que ça peut bien être bordel !? "

Je ne finissais pas ma phrase quune autre secousse ébranla lappareil. Cette fois, cétait le réacteur qui clignotait en rouge, ainsi que les deux gouvernes de direction et de profondeur, que ces ingénieurs de la Confédération ont prient soin de réunir en une seule et unique gouverne de chaque côté, histoire que si ça merde dans la direction, ça merde aussi dans la profondeur. Mais le problème nétait pas là, le Flyghter piquait tête baissée sur le sol et à plus de 300 km/h, je ne donnais pas cher de ma peau. Heureusement quavant dêtre admis pilote, on reçoit un entraînement de choc. Les gouvernes ne répondaient que faiblement, mais cela pouvait me suffire pour sauver ma peau. Je tirais à fond sur le manche tentant de stabiliser lappareil malgré laile droite qui avait sacrément morflé. Jactivais le frein de secours. Celui-ci remplit avec brio son rôle, réduisant ma vitesse à un peu moins de 50 km/h . Et heureusement que le vent nétait pas levé aujourdhui. Le sol était maintenant là. Le choc me paru terrible. Le bruit de tôle crissait dans mon oreille malgré le casque insonorisé. Si je ne métais pas crashé dans le sable, je ne serais sûrement plus là. Linconvénient de cette planète était sans doute dêtre un paradis quasi-tropical sur 7% de sa surface et dêtre invivable sur les 93 autres %. Je mextirpais de la carcasse de lombre et me retrouvais sur le sable chaud. La question que je me posais maintenant était de savoir ce qui mavait crashé. Mais il fallait avant tout que je rentre car nétant pas un marine, je navais pas de combinaison, et la température ne me permettrait pas de rester trop longtemps dans ce désert. Je regardais tout ce qui était récupérable dans le vaisseau et men emparais. La radio était morte, bien évidemment. Je navais pour seule arme quun pistolet type MX-C57 de larmée que javais gardé en souvenir avant de commencer ma formation de pilote. Inutile de dire que les balles ricocheraient sur la plus fine des armures qui existe. Je le prenais quand même au cas ou.

Je repartais donc en direction de la base de repos Ouest, ou cest ce que je supposais tout du moins. Les directions mavaient plus ou moins échappées lors du crash. Je regardais au alentour si quelque chose aurait put méclairer sur les raisons de mon accident. Jespérais également que lescadron remarquerait mon absence et ferait envoyer des troupes en reconnaissance. Je me mettais donc en marche. Javais déjà fais deux ou trois kilomètres quand soudain mes pieds senlisèrent dans le sable. La peur me prit en pensant que cétait des sables mouvants. Mais arrivé à la moitié du mollet, je ne menfonçais plus. Je me sortais de là tant bien que mal et surprise, le sable ne senfonçait plus. Jaurais pus être surpris ou même ébahis de voir un tel phénomène si cela ne mavais pas rappeler un mauvais souvenir : Lorsque jétais marine, et oui moi aussi jai été un connard, on mavais envoyé avec mon équipe sur la première ligne. Javais quelques expériences du combat à lépoque, mais certaines ruses surprennent encore. Je ne voyais aucun Zerg à lhorizon quand soudain trois hydralisks sont sortis de terre en un clin dil, trois mètres devant nous. Et puis nous avons été projetés violemment en arrière en même temps que ces pourritures ont éclatés, car le pilote du char siège, sur la ligne de défense, nous avait estimé hors du rayon dexplosion de son tir. Il avait mal jugé, mais nous avait sûrement sauvé la vie, malgré les quelques fractures occasionnées. Il est dailleurs venu sexcuser auprès de nous lorsque nous étions en salle de repos à lacadémie. Deux jours plus tard, en revenant sur le lieu doù lont sétaient envolés, je remarquais des tourbillons étranges dans le sable, les marques que laisse un Zerg lorsquil senfouit ou sort de sa cachette.

Une bouffée de chaleur me pris, cela avait tout lair dune cachette dhydra. Il y avait quelque chose de positif : je métais enlisé et jétais encore en vie, ce qui prouve que lhydralisk était sortit de sa tanière. Mais alors, où était-il ? Et quest-ce quun putain dhydralisk faisait sur cette planète ? Il navait put arriver que grâce à un seigneur, mais comment se fait-il quil ne se soit pas fait détecter par les radars ? Et sil y en avait un qui était passé, il pouvait y en avoir plusieurs !

Je me mis à courir vers la base. Toujours rien. Daprès mes souvenirs, elle aurait dû être là. Il ny avait rien. Me serais-je trompé de direction ? Pourtant javais repéré tout au long du chemin des indices visuels qui me confirmaient ma route. Javançais. Je vis soudain au sol, tracé dans le sable, un énorme cercle, bien plat. Il y en avait dautres, régulièrement espacés. Je compris que jétais bien arriver à la base, mais que celle-ci avait été déplacée. Mais il ny avait aucune raison. Tous les bâtiments sétaient envoler. Jétais seul.

Jattendais patiemment que la mort vienne me prendre, quand jentendis un sifflement qui se rapprochait rapidement. Des ombres ! Jétais sauvé ! Je me mis à faire de grands gestes. Les deux ombres passèrent très vite au-dessus de moi dans un vacarme infernal. Je les vis faire demi-tour et elles vinrent se placer en vol stationnaire à une dizaine de mètre de moi. Lun des pilotes descendis de son vaisseau; cétait Artgens !

" Putain les mecs vous pouvez pas savoir à quel point je suis content de vous voir !

-Nous aussi, on a croisé lépave du Flyghter, on sest dit : Mais quest-ce quil a foutu ce con !?; enfin on ta retrouvé, cest le principal.

-Non, le principal, cest quil y a plus de base ici !

-On sait, on a été avertit il y a près de deux heures. Ils lont déplacée.

-Autre chose ; jai vu des traces suspectes dans le désert : des traces denfouissement de Zerg.

-Tes sûr ? Ca métonnerais beaucoup quun Zerg ait put arriver jusquici ! Ha ha ! Les soleils tont bien tapé sur la tête mon pauvre.

-Ducon, et comment texpliques que je me suis crashé ?

-Ben cela faisait 10 heures que tu pilotais, tas fatigué et tu tes planté ! Et pis tes pas non plus un très bon pilote.

-Pauvre con je vais

-Bon ça suffit maintenant on rentre !

-Ok Will !

-Daccord Willy.

Le pilote de lautre ombre commençait visiblement à sénerver. Je montais dailleurs avec lui.

Nous traversions le désert à toute allure.

" Au fait, ils lont déplacés où la base ?

-Aucune idée, ils nous lon pas dis.

-Et pourquoi ?

-Ils nous lont pas dis non plus.

-Merde, mais quest-ce que cest que ce bordel ? "

Tout à coup, devant nous se découvrirent les restes dun baraquement, en miettes.

" Merde ! Quest-ce qui cest

-Mon cher Willy, je crois quon vous a pas tout dis sur al raison du déplacement de la base. Oh mon dieu "

Des cadavres de marines, de flammeurs et de quelques officiers médicaux jonchaient le sable de ce désert ardent, ainsi que de nombreux pilotes. Cela sur plusieurs centaines de mètres.

" Regardez-ça, me fit Willy "

Il prit de laltitude. Par le hublot, je voyais maintenant apparaître une énorme trace dans le désert ; une nuée était passé par-là.

" Jai du mal à le croire.

-Willy, on devrait pas rester là. Il vaudrait mieux rejoindre lescadron.

-A linstant même, ils doivent être de lautre côté de la planète.

-Alors on rentre à la base principale.

-Jy avait pensé avant toi. "

Artgens nous suivait toujours. Je narrêtait pas de me demander comment des Zergs avaient pus rentrer sur cette planète.

" Le vent se lève, je naime pas ça, dis Will troublé "

Le problème sur une planète où il y a quatre soleils, cest que parfois la température peut monter très haut et très vite. Une tempête de sable peut se lever en quelques minutes. Lombre commençait à tanguer. Si on se dépêchait, nous pourrions atteindre une zone abritée. Les premières plaines verdoyantes saffichaient, et nous nous rapprochions de plus en plus vite.

" Nous sommes sauvés ! "

Dire des conneries, cela devait me venir du temps où jétais marine. Un énorme nuage de sable se dirigeait sur les plaines, en direction des premières habitations. Et ce nétait pas une tempête.

" Des Zergs ???

-Eh oui Willy, ce crétin dArtgens ne voulait pas me croire.

-Hep les gars, vous voyez ce que je vois ?

-Oui Artgens, on la vu avant toi.

-Mais alors, ce que tu disais tout à lheure ? Tavais raison ! Je suis désolé.

-Bon écoute le tout cest de faire quelque chose

-Oui, mais quoi ?

-Déjà atteindre la base.

-Ok.

-Allez les gars, vitesse maxi, mode furtif !

-Ombre camouflée.

-Idem. "

Je commençais à méchamment sentir laccélération, car lombre nétant pas vraiment prévu pour contenir deux personnes, je commençais à souffrir de létroitesse de ma place.

Nous arrivions dans le nuage. Le sable déstabilisait les appareils. Soudain, le détecteur danomalie clignota ; nous avions été légèrement touchés, mais cétait sans gravité. Nous déplorions quelques autres dégâts à la sortie du nuage ; Artgens aussi avait quelques dommages. Sans doute y avait il un seigneur, cétait même sûr, et que nous avions essuyés quelques tirs. Mais derrière nous, une petite chose fut repérée sur le radar : une masse ! Nous arrivions sur la première ligne de défense ; les tourelles lance-missiles nous délivrèrent juste à temps de ces bombes volantes. Nous survolions maintenant les premières habitations ; déjà les zerglings faisait du sale boulot. Quelques civils senfuyaient, mais étaient vite rattrapés par ces saloperies.

Une pauvre femme était encerclé par ces ignobles créatures.

" On peut pas rester comme ça à rien faire ! "

Will fit un piquet et se positionna en stationnaire au-dessus des zerglings.

" Bye bye, salopard ! "

Le laser à impulsion émit un bruit qui fût doux à mon oreille. Le Zerg éclata dans une giclée de sang sur ses camarades. Will désactiva le mode furtif. Un sourire de délivrance se lut sur le visage de la rescapée. A la vue de lombre, les zerglings revinrent sur leurs pas ; mais le gros de la troupe nétait pas encore là. Artgens nous avait déjà dépasser et devait être presque arrivé au centre de commandement. Nous prîmes la même direction. Arrivé au centre, il y était déployé toute larmada de la planète. Notre commandant nous contacta par radio.

" Les gars, je suis content de vous revoir ! On est dans la merde ! Un de nos postes radars de lOuest à subit une défaillance lors dune tempête de sable, et ce con ny a pas remarqué limplantation dune ruche Zerg. Et voilà ltravail !

-Merci, mais on avait vu ! "

Je nosais même pas lui demander pourquoi ils nous avaient mentis à propos de la véritable raison du déplacement de la base Ouest. Nous faisions demi-tour direction la ligne de front, qui serait dailleurs bientôt assaillie.

" Willy, dépose moi sur le spatioport !

-Pas dproblème "

Deux minutes plus tard, jétais sur le spatioport et jembarquais dans une nouvelle ombre. Pas le temps de lui taguer un nouveau nom, je moccuperais de ça plus tard. Je décollais. Je rejoignait la ligne de front. Les affrontements avaient commencés. Quelques bunkers allaient céder ; je men approchais et passais en mode furtif. Malheureusement, cette ombre nétait pas équipée du réacteur Apollo et les batteries nétaient même pas chargées à fond. Jarrivais sur les bunkers. Première rafle : cinq zerglings. Les seigneurs mettraient un peu de temps à arriver, jétais en sécurité. Deuxième passage : trois zerglings. Les chars sièges pilonnaient de plus loin ; les zerglings éclataient comme des boutons dacné. Les bunkers baignaient maintenant dans le sang des Zergs. Mais dautres vagues de zerglings arrivaient, et par mis elles, des terrans infestés ! Ils avaient dû infester des centres auxiliaires. Les salauds ! Les autres ombres faisait de laussi bon boulot que moi. Les premiers hydralisks arrivèrent, ainsi que des mutalisks. Soudain, six bunkers explosèrent à tour de rôles, percutés par des terrans infestés. Les quatre occupants étaient aussitôt décimés par les zerglings. La défense était presque percée. Heureusement que les chars sièges étaient bien défendus. Une grosse explosion ; un char siège était inerte, et il en sortit deux vers. Les saloperies. Une nappe collante recouvrit plusieurs ombres dont la mienne. Du mucus ! Les chars étaient désactivés les uns après les autres, leurs occupants dévorés vifs par les vers. Les hydralisks, aidés des ultralisks, achevèrent les derniers bunkers. La base semblait perdu.

" Ici Charlie, jappelle le commandant.

-

-Commandant ici Charlie, répondait !

- "

A cet instant je vis trois transports séloigner de la base par le Nord. Les dirigeants de Gémia Prime nous laissaient nous faire massacrer pendant quils senfuyaient. Je fonçais sur eux pour leur barrer la route. Le mucus mempêchait de les rattraper. Je les regardais séloigner, quand ils firent tout à coup demi-tour. Javançais toujours vers eux espérant pouvoir les stopper. Mais jaurais dû penser que sils faisaient demi-tour, il devait y avoir une raison. Lun des deux transports explosa, déstabilisant celui qui était à côté. Lautre ne tarda pas non plus à être désintégrer ; des masses arrivaient de lautre côté. Le mucus sétait dissipé. Je me plaçais en stationnaire ; la mort était de tous les côtés. Jétais exactement au-dessus du centre de commandement principal. Le seul auquel était attaché un silo nucléaire. Celui-ci était armé dun missile nucléaire de classe Apocalypse II, soit capable de détruire une planète de type quatre. Gémia Prime était de type trois.

Les goliaths et les vautours qui encerclaient le centre ne tiendraient pas plus de trois minutes, le temps que les Zergs arrivent quoi.

Ca y est, ils étaient là. Les goliaths tiraient sur les mutas et se faisaient dessouder par les zerglings. Quant aux vautours, ils ne touchaient pas une quille ; seules leurs mines servaient à quelque chose et déjà il nen restait plus beaucoup.

" Autant que notre mort serve à quelque chose. Colons, nos chefs nous ont abandonnés, nous nabandonneront pas Gémia Prime ! Défendez-la de tout votre cur et de toute votre âme ! Nous irons en enfer, mais nous ne serons pas les seuls ! "

Dans ma radio, jentendis plusieurs soldats acclamer ces paroles, quelques-uns un les dénigraient, mais le résultat serait le même. Les seigneurs nétant toujours pas là, je passais en furtif. Demi-tour, pleine vitesse, et jarrivais derrière les lignes ennemies. Je changeais à nouveau de cap, direction le centre de commandement. Jarrivais à la vitesse de croisière, soit à largement plus de mille km/h. Lappareil était instable dans lair à cette vitesse, mais jarrivais à le diriger car javais limpression que tout se passait au ralenti, sans doute des effets secondaires de la Stéromine, et jatteignis quand même mon objectif. Je nentraperçu plus quune dizaine de guerriers à mon dernier passage. Je fondis sur le silo nucléaire. Bien que blindé, celui-ci ne résista pas à limpact de mon vaisseau.

Une grande lueur séleva au-dessus de la planète Gémia Prime, suivie dune énorme explosion, qui pouvait être entendu depuis lespace proche de la planète. Celle-ci se fendit en deux par son centre et fut pulvérisée par un souffle si violent quil détourna les satellites naturels de Gémia de son orbite, les transformants en météores embrasés. Gémia Prime nétait plus, ainsi que la nuée qui lavait colonisée sans même quelle sen rende compte.

 

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